Test Renault Twingo E-Tech électrique Intens : une mini-citadine à l’autonomie limitée

Test Renault Twingo E-Tech électrique Intens : une mini-citadine à l’autonomie limitée

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Résumé

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Comparatif / 90 voitures testées
Fiche technique / caractéristiques
Genre Citadine
Motorisation Électrique
Millésime 2021
Nombre de moteurs 1
Type de batterie Li-ion
Capacité batterie 22 kWh
Autonomie annoncée 190 km
Nombre de places 4
Boite de vitesse Automatique
Couple maximum 160 Nm
Dimensions (H x L x l) en mètre 1.541 x 1.646 x 3.615
Poids 1168 kg
Volume coffre 219 L / 980 L Max
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Si elle n’est plus la voiture électrique la moins chère du marché, ce titre revenant désormais à sa rivale Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech électrique reste une option intéressante. Elle se cantonne toutefois à une autonomie de 190 km.

Présentation

Lancée en 2014, la troisième génération de Twingo a été restylée en 2019. Il aura toutefois fallu patienter jusqu’en 2020 pour que Renault lance une version électrique, petite sœur de la Zoé. Annoncée comme une Twingo Z.E., elle a finalement été nommée Twingo Electric en France, avant d’être renommée Twingo E-Tech électrique, son appellation actuelle.

Cette mini-citadine électrique démarre à 21 550 € (15 732 € bonus déduit) en finition Life en achat intégral (batterie incluse) et offre une autonomie mixte WLTP maximale de 190 km. Notre version d’essai en finition haut de gamme Intens s’affiche quant à elle à partir de 25 550 € (19 550 € bonus déduit).

La concurrence se compose principalement des Dacia Spring (à partir de 17 090 €, jusqu’à 230 km d’autonomie) et Volkswagen e-up! (à partir de 24 190 €, jusqu’à 258 km d’autonomie), ou encore de la Fiat 500 électrique dans sa version d’entrée de gamme 23,8 kWh (à partir de 24 900 €, jusqu’à 190 km d’autonomie).

Ergonomie et design

La Twingo est une mini-citadine de 3,615 m de long. Depuis sa troisième génération, développée conjointement avec la Smart Forfour, il s’agit désormais d’un modèle cinq portes. Mais la plus grosse différence par rapport aux premières Twingo est sous le capot, ou plutôt sous le plancher du coffre, où se trouve désormais son moteur. Ainsi, la Twingo 3, en version essence comme en version électrique, est une propulsion à moteur arrière.

Mis à part quelques badges et des strippings spécifiques sur cette version Intens, la Twingo E-Tech électrique est semblable aux autres versions.

Renault a souhaité donner un côté plus cossu à la Twingo, qui s’est parée d’éléments chromés lors de son restylage de mi-carrière.

Elle a conservé un style intérieur sympathique. Notre modèle d’essai est équipé des Décors intérieurs Rouge optionnels, qui permettent d’opter pour une sellerie assortie.

Si cet intérieur est agréable à l'œil, les matériaux sont exclusivement durs, comme de coutume sur ce segment.

La Twingo est une quatre places. Son habitabilité est correcte au regard de son gabarit. Toutefois, les passagers arrière doivent composer avec un dossier de banquette assez droit, une visibilité obstruée par les sièges avant aux appuis-tête intégrés et des vitres seulement à entrebâillement.

La position du moteur sous le coffre induit un seuil de chargement assez haut. Le volume est correct pour la catégorie, avec 219 l.

En rabattant la banquette arrière, fractionnable en 50/50 à partir du niveau de finition Zen, on obtient un volume de chargement de 980 l. Enfin, selon les versions, il est même possible de rabattre le siège passager pour charger des objets longs.

Contrairement aux versions essence, nous n’avons pas relevé de chauffe particulière au-dessus du moteur. Aucun problème pour charger des surgelés dans le coffre donc.

Confort et équipement

Selon les versions, la Twingo E-Tech peut embarquer un écran central tactile de 7”. Il s’agit de l’interface Easy Link, plutôt convaincante, mais dont on regrette toujours une fluidité et une rapidité médiocres. Depuis cet écran, il est possible de chercher des bornes de recharge ou encore de programmer la charge et la température de l’habitacle.

Cette interface est aussi compatible avec Android Auto et Apple CarPlay en version filaire. Deux prises USB-A sont présentes en bas de la planche de bord.

Derrière le volant, on trouve un compteur de vitesse à aiguille, ainsi qu’un petit écran monochrome. Il indique les principales informations de conduite, dont le niveau de charge en pourcentage et l’autonomie estimée.

Connectivité et application

Renault propose une application compagnon compatible avec sa Twingo, gratuite pendant trois ans après l’achat. Ainsi, depuis l’app MY Renault disponible pour Android et iOS, il est possible de localiser sa voiture, de suivre son entretien, de gérer sa charge et de lancer la climatisation ou le chauffage.

Un planificateur de trajet est également intégré, afin de calculer automatiquement un itinéraire avec des pauses aux bornes de recharge qu’il est ensuite possible d’envoyer au système de navigation intégré à la voiture.

Tenue de route et performances

Le moteur électrique R80 de la Twingo E-Tech développe une puissance maximale de 60 kW (82 ch) et un couple de 160 Nm. Les performances sont globalement suffisantes. Le 0 à 100 km/h abattu en 12,9 s n’est pas très impressionnant, mais le couple de l’électrique permet à la Twingo de procurer un certain dynamisme. Sa vitesse de pointe atteint 135 km/h.

Si on pouvait espérer ou craindre, selon les profils, un côté joueur avec cette Twingo propulsion, il n’en est rien. L’ESP veille au grain et la voiture n’a pas tendance à survirer, comme on aurait pu l’imaginer. Sa masse est comprise entre 1111 et 1168 kg selon les versions, soit près de 200 kg de plus que la version SCe 65. Toutefois, ce surpoids est surtout engendré par la batterie qui se trouve sous les sièges avant. Du coup, le centre de gravité est bas et la Twingo électrique profite d’une très bonne répartition des masses. Elle se montre assez dynamique et sympathique à conduire. Le confort est correct.

En ville, on apprécie tout particulièrement le diamètre de braquage très court de cette Twingo, à seulement 8,6 m entre trottoirs. La position de conduite assez haute est adaptée à une conduite en milieu urbain. En dessous de 30 km/h, un avertisseur sonore est émis par la voiture, conformément à la législation, mais il se montre particulièrement audible depuis l’habitacle. Dommage. Il laisse toutefois le choix parmi trois sonorités différentes.

Un mode Éco bride les performances du moteur dans l’objectif de limiter la consommation. Différents modes de récupération d’énergie sont proposés. Par défaut, le mode D reproduit le frein moteur d’une voiture thermique, avec une décélération modérée au lever de pied. En passant le levier de “vitesses” en mode B, on accède à trois autres niveaux de récupération (B1, B2, B3). Toutefois, même au plus haut, la récupération au lever de pied ne permet pas d’aller jusqu’à l’arrêt.

Du côté des aides à la conduite, Renault se montre assez avare avec sa Twingo. De série, on trouve un limiteur de vitesse et un régulateur sur notre version, mais il faut passer par les options pour profiter de l’avertisseur de franchissement de ligne. Il ne s’agit pas d’une aide au maintien dans la voie, mais bien d’un système passif, tandis qu’aucun système de freinage d’urgence automatique d’urgence n’est proposé. On profite toutefois de l’allumage des feux et des essuie-glaces automatiques et de la caméra de recul sur notre version.

Autonomie et recharge

La Renault Twingo électrique annonce une autonomie mixte WLTP de 190 km et de 270 km en cycle urbain, grâce à sa petite batterie de 22 kWh utiles. C’est moins qu’une Dacia Spring ou qu’une Volkswagen e-up!, qui atteignent respectivement 230 et 258 km en cycle mixte.

Nous avons relevé une consommation moyenne de 15 kWh/100 km (10,4 kWh/100 km en ville, 11,9 kWh/100 km sur route et 22,7 kWh/100 km sur autoroute) au volant de la Twingo électrique, soit une autonomie mixte théorique de 164 km. Bien sûr, l’autonomie réelle varie selon les trajets parcourus.

Pour la recharge, la Twingo E-Tech ne se branche qu’en courant alternatif. Elle propose toutefois jusqu’à 22 kW de puissance de charge, permettant de retrouver 80 % de charge en 1 h d’après Renault. Une charge complète prend 15 h sur une prise domestique (2,3 kW) et 8 h 30 min sur une prise renforcée (3,7 kW).

Points forts

Points faibles

Conclusion

Note globale

L’électrique va bien à la Twingo. Elle se montre agréable au quotidien et assez polyvalente, sur de courtes distances tout du moins. En effet, son autonomie limitée restreint son utilisation. La Volkswagen e-up! peut se montrer une alternative intéressante. Elle partage les principales qualités de la Twingo, mais offre une autonomie plus importante.

Sous-NotesAurélien Piot @Aurelien_Piot

Passionné par les automobiles, il souhaiterait pouvoir toutes les acheter.

Bonjour,

Je n’ai jamais entendu parler d’une telle recommandation sur les voitures électriques. Elles sont normalement conçues avec une bonne marge, ce qui explique d’ailleurs pourquoi, après reprogrammation (sur des véhicules de quelques années ayant perdu une partie de leur capacité), certains constructeurs sont capables de redonner des dizaines de km d’autonomie supplémentaires.

Dit autrement, la capacité réellement mise à disposition de l’utilisateur (celle sur laquelle se basent les chiffres donnés d’autonomie ou de consommation) est inférieure à la capacité nominale de la batterie.

Quelles sont vos sources ?

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