Les téléphones intelligents peuvent favoriser la réussite scolaire… lorsqu’ils sont bien utilisés

Les téléphones intelligents peuvent favoriser la réussite scolaire… lorsqu’ils sont bien utilisés

Les téléphones intelligents peuvent permettre d’améliorer la performance académique… lorsqu’ils sont utilisés correctement, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de la School of Business de l’Université d’Aalto.

Ces travaux ont porté sur l’utilisation des téléphones intelligents et comment ceux-ci affectent les accomplissements académiques d’étudiants universitaires.

Les résultats ont révélé un impact direct et positif de l’apprentissage sur appareil mobile et de l’utilisation des applications d’information sur la participation des étudiants en classe, le tout contrairement aux croyances populaires.

Cela s’explique, disent les chercheurs, par le fait que les applications d’apprentissage sur téléphone combattre la sensation de nomophobie, soit la peur de ne pas pouvoir se passer de son téléphone cellulaire.

« L’apprentissage sur téléphone représente une forme d’apprentissage qui est pratique et obligatoire, et n’est donc pas considéré comme « amusant » pour la plupart des gens, ce qui s’inscrit en faux par rapport à d’autres applications, comme celles des médias sociaux. Pour cette raison, soutiennent les scientifiques, les utilisateurs ne seront pas distraits dans leur étude, ou ne finiront pas par procrastiner », soutient Yanqing Lin, l’une des auteures de l’étude.

Les téléphones intelligents peuvent favoriser la réussite scolaire… lorsqu’ils sont bien utilisés

Les chercheurs ont révélé que même si l’université ayant servi de lieu d’étude, dans le cadre des travaux, ne possédait pas de plateforme d’apprentissage en ligne ou sur appareil mobile, les étudiants créaient souvent des groupes d’étude sur les médias sociaux pour partager des contenus académiques et échanger des informations sans supervision officielle.

Selon les scientifiques, cependant, d’autres applications mobiles, comme les médias sociaux, sont internalisées et peuvent provoquer de la nomophobie.

« Plus les gens passent de temps sur des applications dédiées au divertissement, plus ils souffrent de nomophobie, ce qui, à son tour, affecte les habitudes de sommeil. Si celles-ci sont modifiées, cela peut avoir un effet négatif sur la performance scolaire », soutient le professeur Yong Liu.

Pour cette raison, les chercheurs estiment qu’en évitant simplement d’utiliser un téléphone intelligent avant d’aller dormir, cela permettrait d’amoindrir les impacts négatifs sur le rendement scolaire.

L’étude a été réalisée en collaboration avec 10 000 participants et ses résultats ont été publiés dans Computers in Human Behavior.

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