Seniors : préserver nos oreilles et notre audition newsletter

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C’est parce qu’elles n’ont aucune protection naturelle que nos oreilles sont si fragiles alors qu’elles sont soumises à de très nombreuses agressions.

Bruit, musique, poussières, pollution, microbes, shampoing et baignades sollicitent ou agressent nos tympans qui n’ont pour seule protection que le cérumen auquel malheureusement nous faisons un peu trop la guerre.

Mais alors que faut-il faire pour protéger nos tympans et préserver notre audition ? Abandonner les cotons-tiges qui tassent le cérumen contre le tympan au risque de le blesser et de former un bouchon. Utilisez un cure-oreille lavable, de type Auricule, dont la forme incurvée permet de recueillir le cérumen. Ne nettoyez pas votre conduit auditif plus d’une fois par semaine sous la douche et faites bien attention que la pression du jet ne soit pas trop forte. Après le lavage, penchez la tête des deux côtés pour évacuer l’eau en douceur et en totalité, puis séchez vos oreilles avec une serviette ou le sèche-cheveux.

Préserver son audition est avant tout une question d’hygiène de vie et de prévention. Jusqu’à 80 – 85 décibels (dB), notre capital audition n’est pas altéré, à condition, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de ne pas dépasser ce seuil de 85 dB plus de 40 heures par semaine. Tous les 3 décibels supplémentaires correspondent à une pression acoustique dans notre oreille qui va doubler, jusqu’à la zone dangereuse et douloureuse des 120 dB où notre audition peut être définitivement altérée. Ce risque de troubles auditifs dépendant à la fois du volume sonore mais aussi de la durée d’écoute pour la musique ou d’exposition.

Les écouteurs en ligne de mire

Ainsi, le seuil limite de 40 heures d’écoute par semaine à 85 dB sera ramené à 2 heures pour 100 dB. Ceci a toute son importance à une époque où nous écoutons la musique en ligne avec des écouteurs qui placés à proximité du tympan sont d’autant plus dangereux. L’OMS estime ainsi que 50 % des personnes de 12 à 35 ans risquent une déficience auditive. Que ce soit lors d’un concert, pour passer la tondeuse, assister à une course automobile ou un feu d’artifice ou dans tout environnement sonore important il est conseillé – quel que soit votre âge – de porter des bouchons auriculaires qui ne sont pas, comme on le pense trop souvent, réservés à protéger les oreilles des jeunes enfants. Certains modèles permettent de baisser l’intensité sonore tout en conservant une parfaite écoute de la personne avec qui vous conversez.

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Après une exposition à un environnement sonore élevé, accordez du repos à vos oreilles qui auront besoin de 16 heures de calme pour récupérer d’une nuit en discothèque.

Méfiez-vous aussi de certains médicaments comme le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui, sur le long terme, entraîneraient une perte d’audition. Alors que le stress qui augmente la pression sanguine peut entraîner des acouphènes, l’activité physique, en stimulant la circulation sanguine, préserve la bonne santé de nos oreilles.

Dans tous les cas, si vous avez des sifflements, bourdonnements, si vous souffrez de la moindre perte auditive ou que vous n’arrivez plus à suivre les conversations comme auparavant, consultez un ORL qui réalisera un audiogramme afin de vérifier les fréquences et niveaux sonores entendus, ainsi que, dans certains cas un test d’intelligibilité.

Changer de régime alimentaire pour soigner le reflux laryngo-pharyngé

Entre 2019 et 2021, trois hôpitaux universitaires français et belges ont invité leurs patients atteints d’un problème de reflux laryngo-pharyngé à suivre un régime alimentaire comportant principalement des aliments sans sucres, riches en protéines, riche en produits végétaux alcalins et comportant un minimum de matières grasses. 74 % des patients ont noté une réelle amélioration après six semaines de régime et ils étaient encore 54 % à ressentir un effet bénéfique après douze semaines. 20 % ont rapporté une amélioration totale. Un résultat très encourageant comparé au classique traitement par inhibiteurs de la pompe à protons (oméprazole) dont l’efficacité varie de 17 à 87 % et qui surtout sur le long terme présente des risques d’effets indésirables.

Mon petit AVC

Le 17 novembre 2018, Margot Turcat, enseignante de 33 ans, voit sa vie totalement bouleversée par un caillot de sang qui brutalement va obstruer une artère de son cerveau. C’est l’accident vasculaire cérébral qui va la laisser handicapée. Dessinatrice, elle prend ses crayons afin de partager, avec parfois légèreté et un certain humour, son difficile vécu. Elle raconte son long parcours de rééducation et de résilience alors qu’elle doit faire face au regard des autres. Un livre bouleversant qui nous rappelle que l’AVC ne touche pas que les autres.

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