Petit Bulletin LYON - Concerts Lyon : Jazz & Sono Mondiale - Ce qu'il ne faut pas rater côté jazz et sono mondiale cette saison - article publié par Stéphane Duchêne

Petit Bulletin LYON - Concerts Lyon : Jazz & Sono Mondiale - Ce qu'il ne faut pas rater côté jazz et sono mondiale cette saison - article publié par Stéphane Duchêne

« Il serait indécent de renoncer au jazz » disait le poète. Sur ce point, la reprise des affaires montre une chose, pas question de renoncer à cette discipline dont le menu de saison s'avère particulièrement copieux que ce soit chez les généralistes ou les spécialistes du genre.

Sur ce point l'Opéra Underground n'est pas loin de se montrer le plus éclectique qui peut aussi bien inviter le jazz de chambre d'un Vincent Courtois (c'est tout de suite, ce 22 septembre) pour un hommage à... Jack London qu'un Bachar Mar-Khalifé flirtant avec les musiques du monde. Pour l'Opéra Underground, il n'y a d'ailleurs qu'un pas entre les deux, qui programme également le meilleur de la sono mondiale : d'un Piers Faccini,creuset folk à lui tout seul d'une musique qui fait le tour du monde (26 septembre dans le cadre des Chemins des songwriters, avant un nouveau passage en janvier) au Colorist Orchestra qui accompagne l'inclassable Howe Gelb,errant volontaire entre les genres.

La programmation de l'OU s'accompagne d'un catalogue sono mondiale absolument divin avec le « prodige du chaâbi » Kamel El Harrachi (24 et 25 septembre), le Japon traditionnel de Yoshi Tsuné,les rhythms of resistance de la flûtiste franco-syrienne Naissam Jalal,ou le Star Feminine Band,fascinante formation composée de sept adolescentes béninoises à la revisite des genres et des traditions de leurs pays, signées par le label Born Bad (19 novembre).

Petit Bulletin LYON - Concerts Lyon : Jazz & Sono Mondiale - Ce qu'il ne faut pas rater côté jazz et sono mondiale cette saison - article publié par Stéphane Duchêne

Surveiller également les rendez-vous Jazz à... du (des) Ninkasi, à Saint-Romain avec Sunny Soul (2 octobre), à Brignais avec le Trio Anouman (9 octobre), à OL Vallée avec Freshtet (10 octobre), à Vaise avec Equinox Trio (21 octobre), à Champagne avec Obsidiane Trio (22 octobre)...

Chez les spécialistes purs et durs que sont le Périscope et le Hot Club on pourra applaudir chez le premier des pointures tels que François Corneloup qui propose sa propre version de la Revolut!on (30 septembre), The Very Big Experimental Toubifri Orchestra (9 octobre) ou La Marmite infernale, venue présenter Humeurs et vacillements, et pour le second, le Jean-Charles Demichel Quartet (24 septembre) Mario Stanchev en piano solo (30 septembre), le 7tet Jazztronomik (1er octobre), François de Larrard & Michel Colon (7 octobre).

Jeunes de la vieille

Paradoxalement, même si c'est en réalité une paradoxale habitude, c'est bien chez les généralistes qu'on viendra applaudir les plus grosses têtes d'affiche, celles que l'on retrouve notamment dans les festivals.

C'est bien dans le cadre de la programmation annuelle de saison du festival Jazz à Vienne que viendront se produire, à l'Auditorium, les stars (et habitués, ils sont vraiment comme à la maison) que sont l'homme à la voix d'or et à la cagoule de lycra Gregory Porter (1er novembre) et l'indestructible Michel Portal qui vient présenter l'album conçu pour ses 85 ans, fort logiquement baptisé MP 85 (18 octobre) avant qu'un petit jeune tout aussi sémillant ne lui succède un mois plus tard en la personne de Chucho Valdès,80 ans à peine (17 novembre).

Pour voir Marcus Miller (25 octobre) et son concert reporté mille fois, il faudra en revanche aller papilonner du côté du Radiant où l'on pourra également aller saluer le beau Kyle Eastwood (18 novembre) et la belle Ayo (8 novembre) ou se secouer le derrière au son de l'électro-swing-manouche de Caravan Palace (19 novembre).

Et si l'on aime le manouche, bien sûr, il y a toujours Thomas Dutronc quelque part, en l'occurrence à l'Espace des Vallons du Lyonnais du Vaugneray (1er octobre). Ajoutez à cela le Grupo Compay Segundo et vous reconnaîtrez qu'il ne sera pas seulement indécent de renoncer au jazz (et à tous ses cousins), ce sera tout simplement impossible.

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