Jeux olympiques : Laurence Vincent Lapointe ne peut faire autre chose que d'espérer Laurence Vincent Lapointe ne peut qu'espérer

Jeux olympiques : Laurence Vincent Lapointe ne peut faire autre chose que d'espérer Laurence Vincent Lapointe ne peut qu'espérer

MONTRÉAL - Pour sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo, il ne reste plus que l'espoir pour Laurence Vincent Lapointe, qui ignore toutefois pendant combien de temps elle devra espérer ce dénouement positif.

La canoéiste de la Mauricie a raté sa qualification pour le C1 200 m aux essais nationaux ce week-end, s'inclinant deux fois devant sa partenaire en C2 500 m, l'Ontarienne Katie Vincent.

Le seul espoir de Vincent Lapointe de se qualifier réside donc dans les démarches entreprises par Canoë Kayak Canada (CKC) afin d'obtenir un quota en C2 aux Jeux olympiques.

« À ma connaissance, la qualification du C2 devait se faire aux Championnats panaméricains, qui devaient avoir lieu au début d'avril, mais qui ont été annulés en raison de la COVID », a-t-elle confié en visioconférence mercredi.

Même cette option n'est pas garantie.

Le Canada n'a pas officiellement qualifié un équipage en C2 pour les JO, la deuxième finale des essais nationaux, prévue dimanche dernier, a été reportée en raison du protocole sanitaire enclenché par la poussée de fièvre qu'a vécue la Québécoise.

Si le Canada obtient son quota et que Vincent peut pagayer le C2 à Tokyo, sa partenaire obtiendrait de facto une place en C1. Mais CKC a promis dimanche que la finale serait disputée plus tard, ce qui signifie qu'une autre paire pourrait se qualifier pour le C2.

Jeux olympiques : Laurence Vincent Lapointe ne peut faire autre chose que d'espérer Laurence Vincent Lapointe ne peut qu'espérer

« Je ne sais pas quand on va compléter ou reprendre la deuxième course de C2, a-t-elle déclaré. Je suis impatiente d'avoir des nouvelles. Tout ce que je peux faire c'est de continuer à m'entraîner et me préparer pour d'éventuelles courses. »

« Je n'ai aucune idée (des critères qui seront retenus par la Fédération internationale pour répondre favorablement ou non à la demande du Canada). La requête a été faite sur la base de circonstances particulières: je n'ai pas pu courir le C2 quand j'ai été suspendue (pour dopage), même si j'ai été blanchie. Ce n'est donc pas un cas de dopage qui nous a empêchées de courir. Le fait de ne pas avoir pu courir en raison de la COVID va peut-être aussi peser dans la balance », a-t-elle ajouté.

En vertu des résultats de la première finale, il appert que le tandem formé de Vincent et Vincent Lapointe soit supérieur aux autres. Mais il ne faut pas conclure au résultat d'une course avant qu'elle ait lieu.

En attendant, Vincent Lapointe profite d'une semaine de congé avant de retourner vers Burnaby, en Colombie-Britannique, où elle reprendra l'entraînement avec ses coéquipières de l'équipe nationale.

L'athlète de 28 ans ne sait pas plus quand aura lieu sa prochaine compétition: les Coupes du monde prévues à la mi-mai n'étant toujours pas confirmées.

« Tout le monde le sait: les deux dernières années ont été très difficiles. J'allais très bien en 2019 avant d'être suspendue. Ç'a été très difficile: pendant six mois, j'ai été complètement laisséeà moi-même, ne pouvant même pas parler à mon entraîneur ou mes coéquipiers », a-t-elle rappelé.

« De façon assez surprenante, ça n'a pas trop affecté mes performances jusqu'ici. Mais à bientôt 29 ans, les six mois de suspension ont quand même laissé des traces. Je pense tout de même être en mesure de bien me préparer et être au sommet de ma forme cet été. Mais ç'a été difficile, surtout mentalement », a reconnu la principale intéressée.

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