Test des Cambridge Audio Melomania Touch : un deuxième essai transformé

Test des Cambridge Audio Melomania Touch : un deuxième essai transformé

Fiche technique Design Application et utilisationQualité sonore Autonomie Prix et disponibilitéConclusionCommentaires Voir la fiche produitDisponible à89 €

Après un premier modèle d’écouteurs true wireless encensé pour son rapport qualité-prix, Cambridge Audio revient sur le devant de la scène et a lancé, en décembre 2020, les Melomania Touch. Le constructeur hifi a-t-il su corriger les défauts de la première version ? Réponse dans ce test complet, après un mois d’utilisation.

Les Cambridge Audio Melomania Touch // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Petit point pour les retardataires. Cambridge Audio est une marque anglaise très connue pour son expertise hifi, notamment sur ses amplificateurs et enceintes. Créée en 1968, à Cambridge (surprise) par un groupe de jeunes diplômés, la marque s’est très récemment lancée sur le marché des écouteurs sans-fil avec les Melomania 1. Vendue à moins de 100 euros, cette première version avait été saluée pour sa qualité sonore, mais elle présentait quelques défauts de jeunesse au niveau de l’expérience d’utilisation — confort et connexion.

Un an plus tard, Cambridge Audio lance sa deuxième paire d’écouteurs sans-fil : les Melomania Touch. Nouveau design, compatibilité aptX, autonomie de 50 heures avec le boîtier… À 140 euros, que valent ces true wireless sur le marché ? Nous les avons utilisés pendant un mois et il est désormais temps de vous livrer notre test et avis complet des Cambridge Audio Melomania Touch.

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Fiche technique des Cambridge Audio Melomania Touch

Modèle Cambridge Audio Melomania Touch
Format écouteurs intra-auriculaires
Batterie amovible Inconnu
Microphone Inconnu
Autonomie annoncée 50 heures
Type de connecteur USB Type-C
Version du Bluetooth 5.0
Réponse en fréquence minimum 20 Hz
Réponse en fréquence maximum 20000 Hz
Poids 11.8 grammes
Assistant Vocal Google Assistant
Prix 89 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec des écouteurs qui nous ont été fournis par Cambridge Audio.

Un format intra-auriculaire assumé et très bien exploité

Les Melomania Touch gardent le format intra-auriculaire des Melomania 1, mais proposent cette année une évolution notable du design : désormais, les écouteurs poussent le format intra-auriculaire jusqu’au bout grâce à une ailette de maintien. Cette dernière vient se loger dans la partie haute de la conque de l’oreille pour assurer le meilleur maintien possible aux écouteurs, qui se retrouvent logiquement bien ancrés à l’entrée du canal auditif.

Le design des Melomania Touch sort de l’ordinaire // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Les Melomania Touch offrent alors une très bonne isolation passive, qui est la bienvenue quand on sait que la réduction de bruit active ne fait pas partie des caractéristiques du produit. Au quotidien et après un mois d’utilisation, nous n’avons jamais dépassé les 50 % de volume. Bref, ces écouteurs plairont à ceux qui apprécient le format intra-auriculaire, mais ne sont à l’inverse clairement pas conseillables à ceux qui ne supportent pas d’avoir des écouteurs vissés dans les oreilles.

Les différents embouts et ailettes // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Écouteurs intra-auriculaires obligent, les Melomania Touch sont livrés avec plusieurs tailles d’embouts. On compte six paires au total, contre trois voire quatre maximum chez la concurrence. Cambridge Audio ne s’arrête pas là et fournit également trois paires d’ailettes de tailles différentes. La marque veut tout faire pour proposer le meilleur maintien et nous ne pouvons que souligner cet effort puisque les écouteurs tiennent très bien en place une fois la parfaite combinaison embouts/ailettes trouvée. Seuls quelques ajustements sont nécessaires de temps en temps.

L’installation des écouteurs est d’ailleurs très simple : il faut dans un premier temps insérer l’embout, puis faire pression sur la partie haute de l’écouteur pour faire rentrer l’ailette à sa place. Il faut parfois faire légèrement tourner le corps des écouteurs pour atteindre le meilleur maintien, mais retenez qu’ils sont rapidement mis en place puisque leur format épouse complètement la conque de l’oreille. Attention tout de même à ne pas trop enfoncer la canule dans le conduit auditif pour éviter un désagréable effet bouchon et une dégradation de l’expérience sonore par la même occasion.

Tellement aspiré par ma session d’écoute que je ne souris pas // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Le maintien est sans surprise très bon et malgré ce format (particulièrement) intra-auriculaire, les écouteurs restent étonnamment confortables pendant au moins deux heures d’écoute. Chaque écouteur pèse d’ailleurs 5,9 grammes. Nos mouvements de tête pendant une session de course à pied de 30 minutes n’ont pas dérangé les écouteurs, mais l’expérience n’était pas agréable, puisque nous avions trop souvent la sensation qu’ils allaient tomber. Si vous cherchez avant tout des écouteurs pour le sport, nous vous conseillons de faire un tour dans notre guide dédié. Sachez tout de même que les Melomania Touch résistent aux éclaboussures d’eau grâce à leur certification IPX4 — un peu de transpiration ne les tuera pas.

Les écouteurs ne sont pas des plus discrets puisqu’ils s’étendent dans la partie haute de la conque en plus de boucher le conduit auditif. Surtout, le corps des Melomania Touch est assez imposant et affiche une certaine proéminence : ils dépassent légèrement des oreilles. Le produit reste cependant joli grâce à un design tout en courbes assez unique par sa forme. Rien à redire au niveau des finitions. Chaque écouteur embarque une diode pour communiquer l’état dela connexion, et la surface externe tactile permet d’interagir avec sa musique — nous reviendrons plus en détail sur les commandes tactiles dans la prochaine partie.

La surface des écouteurs est très brillante // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Test des Cambridge Audio Melomania Touch : un deuxième essai transformé

Cette surface externe est en plastique noir brillant et est frappée du logo et du nom de la marque, qui se retrouvent également sur l’ailette de maintien. La surface interne est elle aussi marquée du logo de Cambridge Audio et présente les pins de connexion nécessaires au chargement des écouteurs dans leur étui.

Le boîtier des Melomania Touch

Le boîtier des Melomania Touch profite d’un joli revêtement en cuir microfibre (artificiel) et n’est ni imposant ni particulièrement compact. Ses 30 x 72 x 44 mm tiennent sans problèmes dans une poche de veste ou de pantalon, mais il faudra appliquer un peu de pression avec des jeans serrés. Le boîtier gagnerait à être moins large et surtout moins épais. Nu, il affiche 55,6 grammes sur la balance et comptez un peu plus de 67 grammes avec les deux écouteurs.

Le boîtier des Melomania Touch // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Fait important à souligner : le boîtier se repose sur les surfaces tactiles des écouteurs et ne dispose donc pas de bouton d’appairage. On retrouve simplement une discrète inscription du logo et du nom de la marque sur le dessus, des LEDs pour afficher l’état de la batterie à l’avant et un port USB-C à l’arrière. La charge sans-fil n’est pas de la partie. La charnière de l’étui inspire confiance. Il n’est pas possible d’ouvrir le boîtier à une main. Une fois ouvert, ce dernier laisse apparaître la gravure « Great British Sound » entre les deux emplacements réservés aux écouteurs.

Une drôle de connexion et une belle application

Les Melomania Touch fonctionnent sur la base de la relation primaire-secondaire : un seul écouteur se connecte au téléphone pour récupérer le flux audio et se charge de l’envoyer au deuxième. Il y a tout de même une particularité : là où les écouteurs qui utilisent cette relation ont un écouteur primaire attitré (le droit dans la plupart des cas), les Melomania Touch peuvent changer de rôle sans problème. Cambridge Audio ne fait décidément rien comme les autres et cette particularité se ressent sur le premier appairage : après s’être connecté au premier écouteur, l’utilisateur est invité à accepter une deuxième demande de connexion, celle de l’autre écouteur. Tout se déroule sans accroc, mais la manipulation surprend. Par la suite, les écouteurs se connectent automatiquement au téléphone, mais les deux apparaissent toujours comme distincts dans la liste des appareils disponibles du menu Bluetooth — sous le nom de « Melomania Touch L » et « Melomania Touch R ». Comme expliqué, un seul est réellement connecté au téléphone.

Les étapes du premier appairage

Ainsi il est tout de même possible d’utiliser chaque écouteur indépendamment. Je m’explique. Si je décide dès le départ de n’utiliser qu’un seul écouteur, je n’ai qu’à le sortir du boîtier et c’est lui qui se connectera automatiquement au téléphone. Il fonctionnera alors seul. Je peux à tout moment sortir le deuxième écouteur du boîtier, qui rejoindra alors automatiquement la partie sans couper temporairement la musique. Deuxième cas de figure : j’écoute de la musique avec les deux écouteurs et je souhaite en ranger un. Aucun problème si l’écouteur que je décide de mettre dans l’étui est l’écouteur secondaire. Dans le cas contraire, la connexion se coupe, car l’écouteur primaire n’est plus connecté et n’assure donc plus le lien entre le deuxième écouteur et le téléphone. Il suffit cependant d’attendre deux secondes pour que l’écouteur secondaire (désormais seul) devienne automatiquement primaire et se connecte au téléphone avant de relancer la musique.

Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Toutes les procédures de connexion sont visibles et exposées à l’utilisateur : à chaque sortie du boîtier, les deux écouteurs nous indiquent tour à tour ou en canon « Activation » puis « Melomania connecté ». Ce comportement est trop lourd et nous rappelle celui des trois modèles true wireless de Sennheiser, d’autant plus qu’on retrouve la même lenteur au démarrage : il faut attendre plus de six secondes avant de pouvoir lancer de la musique, le temps que chaque écouteur s’allume, que le primaire se connecte, puis qu’il fasse le lien entre le secondaire et le téléphone.

Lors de notre test, la présence des deux écouteurs « L » et « R » dans les paramètres Bluetooth du OnePlus Nord N10 a produit à deux reprises un sacré bug du volume, qui devenait complètement possédé : il baissait et augmentait tout seul en faisant le yoyo, sans pouvoir l’arrêter. C’est un cas très rare, mais nous tenions à le mentionner. Aussi, les deux écouteurs affichent souvent une différence de batterie restante. C’est chose commune pour une relation primaire-secondaire, mais la différence est bien supérieure à la moyenne sur les Melomania Touch : comptez parfois jusqu’à 25 % d’écart ! Étrangement, cette différence se réduit au fur et à mesure de l’utilisation — cf. les deux captures d’écran ci-dessous. Ce n’est pas très clair puisque ce comportement n’est pas systématique : parfois, le premier écouteur s’éteint de fatigue alors que le second a encore plus de 20 % d’autonomie. Un simple problème d’affichage, peut-être ?

Ici, la différence de batterie se réduit tout au long de l’utilisation

Enfin, le rangement des Melomania Touch dans le boîtier n’est pas au point puisque la musique continue parfois de jouer. Il faut alors donner un petit coup de doigt pour bien aligner les pins de connexion des écouteurs avec ceux du boîtier. Il n’est d’ailleurs pas rare d’entendre les écouteurs lancer leurs « Activation » ou « Désactivation » une fois rangés dans l’étui. Finalement, ces comportements entament la confiance que l’on a envers le produit et nous forcent parfois à attendre de voir la LED rouge (qui indique la charge) s’allumer sur chaque écouteur avant de fermer le boîtier — pour être sûr qu’ils sont bien positionnés et qu’on ne va pas les retrouver complètement déchargés à la prochaine utilisation.

On remarque ici la diode rouge qui indique la charge // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Bref, si les Melomania Touch ne souffrent pas de problème de latence ou de stabilité de connexion, la manière qu’ils ont de se connecter entre eux et de se ranger dans le boîtier est à revoir. Vous reprendrez encore un peu de mauvaises nouvelles ? Les Melomania Touch ne proposent pas de connexion multipoint ni de mise en pause automatique de la musique : retirer un des deux écouteurs de l’oreille ne déclenche aucune action. Cambridge Audio se rattrape sur les commandes tactiles, qui fonctionnent étonnamment bien. Voici les différentes actions offertes :

La musique se contrôle grâce aux surfaces tactiles des Melomania Touch // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Les commandes tactiles affichent un très faible taux d’échec, ce qui est rarement le cas sur des écouteurs. L’expérience n’est donc que très peu altérée si bien que nous continuons d’utiliser les surfaces tactiles pour contrôler notre musique après un mois de test, que cela soit en intérieur ou en extérieur, assis ou en mouvement. Soulignons la possibilité de gérer le volume directement depuis les écouteurs, une option qui reste aujourd’hui assez rare sur le marché. Notez qu’un petit « bip » est émis pour nous faire comprendre que l’action a bien été déclenchée. Le passage au mode transparence est quant à lui indiqué par une annonce.

Seule déconvenue : la musique se met parfois en pause lorsqu’on réajuste un écouteur dans l’oreille. Comprenez que les surfaces tactiles sont un peu trop réactives et que l’appui de notre doigt pour enfoncer l’écouteur est interprété comme tel et déclenche alors l’action associée — mise en pause de la musique ou gestion du volume la plupart du temps. Sachez que les actions ne peuvent pas être personnalisées, mais qu’il est possible d’en désactiver certaines dans l’application compagnon. Justement, parlons-en.

L’application Melomania

L’application proposée par Cambridge Audio est une réussite puisqu’elle fonctionne en plus d’être simple et jolie. Les couleurs et formes utilisées donnent une impression de jeu vidéo. L’écran principal affiche le pourcentage restant des deux écouteurs, permet d’activer manuellement le mode transparent et de « retrouver » ses écouteurs. Cette option est très limitée puisque seule la dernière position du téléphone auquel étaient connectés les Melomania Touch est affichée — les écouteurs n’embarquent évidemment pas de GPS.

Le deuxième onglet n’est autre que l’égaliseur à cinq bandes. Il est possible de jouer avec ces dernières et d’enregistrer jusqu’à trois presets, ou tout simplement de passer par les six profils déjà créés par la marque. Puristes comme néophytes, tout le monde est servi.

Enfin, le troisième onglet permet de désactiver certaines commandes tactiles, de choisir la langue de la voix d’annonce, de mettre à jour les écouteurs et de déterminer les codecs (aptX ou AAC). Eh oui, fait assez rare pour être souligné, l’application nous indique quel codec est actuellement utilisé. Il est même possible de passer d’un profil audio “Haute performance » à un mode “Faible puissance” qui améliore la durée d’écoute, mais qui réduit en contrepartie la qualité de son. De toute façon, le passage de l’un à l’autre demande une espèce de mise à jour des écouteurs qui prend plusieurs minutes. Ce n’est clairement pas pratique, surtout que nous avons essuyé deux échecs sur trois tentatives. Bref, vous ne changerez pas de profil audio tous les matins dans le bus.

Bonne nouvelle, l’application est disponible sur Android et sur iOS. Notez que les premiers écouteurs sans-fil de la marque, les Melomania 1, ne profitent pas d’une application.

Une expérience sonore assurée par une sacrée patate et des basses

Il ne faut pas longtemps aux Melomania Touch pour nous confirmer l’expertise de Cambridge Audio : la qualité sonore de ces écouteurs est très bonne. On remarque deux caractéristiques des Melomania Touch dès la première écoute : la patate et les basses. Je m’explique pour la patate : les écouteurs offrent un volume anormalement élevé par rapport aux nombreux autres modèles sur le marché. C’est simple, lors de notre première écoute dans un lieu calme, nous nous sommes surpris à vouloir baisser le son alors qu’il était toujours sous la barre des 25 %. L’isolation passive créée par la forme des écouteurs (et par les embouts et ailettes) joue clairement un rôle ici. En extérieur, on dépasse très rarement les 50 % de volume, qui suffisent d’ailleurs à réduire les bruits ambiants — sans pour autant justifier l’absence de réduction de bruit active. Attention à la distorsion à haut volume, même si, vous l’aurez compris, on dépassera rarement les 75 %.

Attardons-nous désormais sur la deuxième caractéristique citée plus tôt, à savoir l’attrait tout particulier dont font preuve les Melomania Touch pour les graves. Pas de doute sur la signature sonore : Cambridge Audio ne fait pas semblant de mettre en avant les basses fréquences. Le son est donc très prenant, et ce même pour les titres qui ne sont pas spécialement reconnus pour leurs graves. Cela signifie également que les morceaux habituellement chargés en basses le sont d’autant plus avec les Melomania Touch. Les fans d’électro, de rap et de métal sont donc servis, mais pas de panique pour les autres : l’égaliseur permet de calmer le jeu pour se rapprocher d’un son plus fidèle.

J’en fais même profiter la flore de mon jardin // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Les voix et instruments ne sont pas pour autant écrasés, mais soyons clairs : la signature sonore proposée par défaut est là pour séduire, et elle le fait très bien. Les sons restent détaillés et proposent une très bonne expérience d’écoute. On se met vite dans sa petite bulle. L’interprétation du titre No Time To Die par Billie Elish est particulièrement agréable avec les Melomania Touch : on se concentre sur la voix et ses nuances sans être trop assailli par les basses et on distingue sans problème les quelques notes de piano et de guitare. La montée de l’orchestre est d’ailleurs très bien retranscrite. La gestion de la scène sonore est également appréciable avec les morceaux qui jouent beaucoup de la stéréo.

Rapide point technique : les Melomania Touch embarquent des haut-parleurs de 7 mm et sont compatibles avec les codecs classiques SBC et AAC, mais aussi avec le plus rare aptX. Les tests sont effectués avec des écoutes YouTube Music et Amazon Music en HD.

Le passage d’un mode audio à un autre

Nous mentionnons un peu plus haut les deux modes audio proposés dans l’application : “Haute performance” et “Faible puissance”. La marque explique utiliser une technologie d’amplification de qualité hifi pour profiter d’une “acoustique plus ample” et d’une “plage dynamique plus élevée que jamais”. En toute transparence, nous n’avons pas senti de différence notable entre les deux au quotidien.

Quelques mots sur le mode transparent, qui permet d’entendre (plus ou moins) ce qu’il se passe autour de nous tout en écoutant sa musique. Celui des Melomania Touch est assez efficace, mais n’échappe pas au léger soufflement caractéristique de ce type d’option. Rien de bien gênant, ce mode transparent suffit pour entendre les annonces dans les transports en commun par exemple. Il peut d’ailleurs être ajusté en passant par l’application, mais reste simplement activable et désactivable avec un triple appui sur la surface externe des écouteurs. Enfin, rien de particulier n’est à signaler du côté de la qualité d’appel puisque nous sommes globalement sur la même formule que celle offerte par la majorité des écouteurs true wireless du marché : l’interlocuteur nous entend parfaitement dans un lieu calme, correctement en extérieur et difficilement dans une rue animée ou en présence de vent.

Une autonomie convaincante sous certaines conditions

Pour ses Melomania Touch, Cambridge Audio communique sur une autonomie de 7 heures en mode “Haute performance” et jusqu’à 9 heures en mode “Faible puissance ». Nous avons voulu vérifier ces deux promesses et voici nos résultats. En mode ‘Haute performance’ et à un volume de 50 %, les écouteurs ont pu jouer de la musique pendant 5 heures et 22 minutes lors d’un premier test puis 5 heures et 6 minutes lors d’un second. Ces scores sont dans la moyenne du marché, mais ils s’améliorent significativement lorsque l’utilisateur passe en profil audio ‘Faible puissance’ : nous avons atteint 7 heures et 18 minutes, 6 heures et 27 minutes puis 7 heures et 33 minutes lors d’un troisième test. La promesse de 9 heures n’est pas tenue, mais les plus de 7 heures offertes placent tout de même les Melomania Touch au-dessus de la moyenne du marché.

Le boîtier des Melomania Touch se recharge via un port USB-C // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Nous vous conseillons donc de basculer en profil audio ‘Faible puissance’, surtout que nous n’avons pas remarqué de différence avec le mode ‘Haute performance’ comme expliqué dans la partie précédente. Notez qu’un appel de 35 minutes a fait perdre 12 % aux écouteurs.

D’après nos tests, le boîtier fournit un peu plus de 4 recharges supplémentaires pour les écouteurs : en partant d’un boîtier et des écouteurs complètement chargés, tablez donc sur un total avoisinant les 30 heures ou 40 heures selon le mode audio. Vos Melomania Touch sont à sec et vous n’avez que 5 minutes pour les charger dans le boîtier avant de partir ? Ils passeront de 0 % à 8 % et vous offriront alors 33 minutes d’écoute. Les écouteurs demandent environ 1 heure et 10 minutes dans le boîtier pour reprendre toute leur énergie. Une fois les écouteurs et le boîtier complètement à sec, comptez 3 heures et 14 minutes pour recharger le tout. Le boîtier ne bénéficie pas de la charge par induction.

Prix et disponibilité

Cambridge Audio demande la somme de 139 euros pour ses Melomania Touch. C’est 40 euros de plus que les Melomania 1 à leur sortie. Les Melomania Touch sont proposés en noir ou en blanc et sont disponibles sur Amazon.

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